18ème Festival acoustique en Charente, du 24 juillet au 12 août 2018

jeudi 7 août 2014

De quel boa on se chauffe ?

Il existe, en plein coeur de La Couronne, entre l'école Marie Curie et la Salle des Fêtes, un magnifique Jardin Public qui gagne à être connu et investi. Sans doute créé fin XIXème ou début XXème, son charme peut sembler tout à fait classique. Mais la beauté naturelle n'est jamais lassante, et ce jardin nous offre l'occasion de découvrir, au-delà de massifs de fleurs de très bon goût, quelques vénérables spécimens d'arbres rescapés du grand désastre de décembre 1999.
Les enfants de La Couronne les ont d'ailleurs photographiés et baptisés, sous l'égide de l'atelier multimédia, à l'occasion d'un concours photographique.

L'arbre Lafarge, ainsi baptisé parce qu'on y a jadis coulé du ciment pour l'empêcher de tomber en morceaux. Un vaillant chêne pédonculé qui a largement passer le centenaire, et nous rappelle les gueules cassées de 14-18.

"L'hippocampe", splendide magnolia (?) qu'on a envie de chevaucher à plusieurs.

"L'arbre à foudre" un vieux pin tout malmené mais qui porte encore beau.

C'est sous "Notre vieil arbre", un cèdre immense, que la Guinguette a choisi de déployer ses guirlandes.

Bon, on fait les marioles, mais on est pas bien sûrs de nous quant à l'identité véritable de ces arbres. Un travail de recensement et de signalétique serait le bienvenu. Une tâche à confier aux enfants...

C'est dans cet écrin splendide qu'a eu lieu hier soir la première charentaise des Boa Brass Band, joviale fanfare venue des lointaines et exotiques steppes du bassin parisien, et plus précisément de Mantes-la-Jolie.

Pendant près d'une heure et demie, ils ont régalé le public (fort nombreux) d'un mélange détonnant à base d'influences balkaniques, rock, funk, latines, voire carrément mozartiennes.

Round d'observation avec un public très sage...

Puis la folie s'empare de l'auditoire qui se met à danser !
Un cocktail à tout casser que le Boa Brass Band administrera derechef vendredi à 21 heures au Gond Pontouvre, lors d'une déambulation par les traboules du quartier du Treuil, que le temps clément de ce début août n'aura pas le mauvais goût de nous interdire !